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Prix des Arts CONTEMPORARY

Le prix CONTEMPORARY, une création des Rotary Clubs de Bonn, Novara et Strasbourg

Le Rotary Club Strasbourg est à l'origine d'un concours d'abord franco-allemand, puis également italien depuis 2017, destiné à faire connaitre des jeunes artistes n'ayant pas encore dépassé 40 ans. Chaque année un thème différent est le sujet de ce concours qui a pour but d'offrir à de jeunes artistes encore pas ou peu connus une mise en lumière de leurs créations - peintures, sculptures, photos - dans la presse et lors d'une exposition qui aura lieu successivement à Bonn (Allemagne), Strasbourg et enfin Novara (Italie). Cette action est organisée et financée par le Rotary de chacune des villes.

Le concours est récompensé par un premier prix de 5000 Euros.

31 Mars 2022 : lancement du CONTEMPORARY ART PRIZE 2022 sur le thème "Paix, fragments"

Le prix a pour but de promouvoir de jeunes artistes prometteurs de moins de 40 ans. La dotation du 1er prix est de de 5000,- euros. Le choix des techniques est libre. Le sujet est en relation avec l’actualité.
Les artistes intéressés doivent avoir soumis leur dossier de candidature par voie électronique à l'adresse contemporary.rotary@gmail.com avant le 15 mai 2022 (date limite).

Paix, fragments
La paix est un état idéal mais fragile, plus qu'une absence temporaire de conflit ou de guerre, une absence de violence. Elle doit toujours être maintenue, reconstruite et d'abord être établie.  Il s'agit donc actuellement d'un appel ou d'une tâche. La paix requiert une volonté constructive de concorde dans les grandes comme dans les petites choses. Comment le fragmentaire s'intègre-t-il ici ? Les fragments peuvent être considérés comme des restes de destruction, mais non pas nécessairement. Un fragment donne toujours une impulsion pour penser la totalité non fragmentée ou pour la faire revivre d'une autre manière dans de nouveaux contextes. Les fragments peuvent donc avoir cette force constructive également nécessaire à la paix. Le concours CONTEMPORARY 2022 souhaite initier des travaux qui s'inscrivent dans ce contexte et se penchent sur les forces productives dans les domaines du fragment et de la fragmentation, de la  paix et le  fragment, tout en les mettant en relation.

Frieden, Fragmente
Frieden ist ein idealer, aber zerbrechlicher Zustand, mehr als eine vorübergehende Abwesenheit von Konflikt, Krieg und Gewalt. Er muss immer wieder neu erreicht und dann am Leben erhalten werden. Er ist also ein Aufruf und eine Aufgabe - gerade jetzt. Sie erfordert den konstruktiven Willen zur Harmonie im Großen und im Kleinen...  Wie passt das Fragmentarische hier hinein? Fragmente können als Überbleibsel der Zerstörung verstanden werden. Ein Fragment gibt immer auch einen Impuls, sich auf seine unzerteilte Ganzheit zu besinnen oder die Situation zu nutzen um neue Zusammenhänge zum Leben zu erwecken. Fragmente können also eine konstruktive Kraft sein, die den Weg zum Frieden weisen.
Der CONTEMPORARY-Kunstpreis 2022 fördert Kunstwerke, die sich in diesem Spannungsfeld bewegen, die sich mit den produktiven Kräften im Spannungsfeld zwischen Frieden und Fragment auseinandersetzen und sie zueinander in Beziehung bringen.

Peace, fragments
Peace is an ideal but fragile state, more than a temporary absence of conflicts, war and violence. It must be achieved again and again and then kept alive. It is therefore a call and a task - right now. It requires the constructive will for harmony in large and small ways....
How does the fragmentary fit in here? Fragments can be understood as remnants of destruction. A fragment always also gives an impulse to reflect on its undivided wholeness or to use the situation to bring new connections to life. Fragments can therefore be a constructive force, pointing the way to peace.
The CONTEMPORARY Art Award 2022 promotes artworks that move in this field of tension, that deal with the productive forces in the field of tension between peace and fragment and bring them into relation with each other.

REGLEMENT ET DOSSIER DE CANDIDATURE

Télécharger le règlement et le dossier de candidature ici

Le dossier de candidature doit être retourné par voie électronique à l'adresse contemporary.rotary@gmail.com avant le 15 mai 2022 (date limite).

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Rétrospective - Concours Contemporary 2021 sur le thème "Distance-proximité"

Le jury du concours Contemporary 2021

La pandémie a rendu les années 2020/21 particulièrement difficiles, nos vies sociales se sont appauvries. Après l'éloignement, nous espérons une nouvelle proximité. Comment tenir le coup ? N'avons-nous pas su créer de nouvelles proximités ces derniers mois, peut-être approfondi certains liens ?
L'empathie n'est-elle pas nécessaire pour faire face à l'avenir?
 " L'empathie vient du grec empatheia - em (dans) et pathos (sentiment) - une pénétration, une sorte de voyage. Il vous suggère d'entrer dans la douleur d'une autre personne comme vous entreriez dans un autre pays, en passant par l'immigration et les douanes, le passage de la frontière par le biais d'une requête : Qu'est-ce qui pousse là où vous êtes ? Quelles sont les lois ? Quels animaux y paissent ?" Leslie Jamison, Les examens de l'empathie.

Les artistes intéressés, âgés de 40 ans au maximum , avaient jusqu'au 15 septembre pour adresser leur dossier de candidature, puis le jury s'est réuni à Bonn.

Johanna Gonschorek, lauréate du prix CONTEMPORARY 2021

Johanna Gonschorek (photos communiquées par l'artiste)

Johanna Gonschorek est née en 1989. Elle vit et travaille à Munich. Elle a fait des études aux Beaux-Arts ainsi qu'en histoire de l'art. Dans ses installations spatilisées elle utilise des sons, des textes et des éléments de sculpture. Entre 2017 et 2019 elle a participé au projet "Ruine München" qui a travaillé à la lisière des arts plastiques et du politique.
Dans ce cadre de l'appel à candidature 2021 sur le sujet "Distance - proximié" son installation "Incoming call" a été retenu par le jury : il s'agit d'objets calqués sur des cabines téléphoniques d'où émanent des histoires et des sons qui entrent - avec un certain sens de l'empathie et de l'humour -  en dialogue avec le visiteur.

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Retrospective - Concours 2020 : « Je est un autre »

« Je est un autre ». Cette citation extraite d’une lettre de Rimbaud permet, sortie de son contexte, beaucoup d‘interprétations. Ainsi en élargissant son sens on peut s’interroger sur le Je artistique et sa création. 
Mais qui parle dans ce Je, comment se crée une identité ? Une identité ne résulte-t-elle pas d’influences externes, et pourquoi naissent des peurs ? Où sont les racines du rejet des autres ?
Chacun n’est–il pas „l’autre“ de l’autre ? Le racisme est une haine banale que l’on ne peut pas ignorer particulièrement aujourd’hui.

Karima ASHADU, lauréate du prix 2020 sur le thème "Je est un autre"

Karima Ashadu, lauréate 2020 (photo Medina Dugger)

Le thème du prix 2020 était "Je est un autre", sujet proposé par nos amis rotariens italiens du club de Novara, confrontés à l'arrivée de nombreux migrants et à la question du racisme.

En raison de la crise sanitaire et de la fermeture des frontières, le jury, composé d'experts représentants les 3 pays et les Rotary Clubs Bonn, Novara et Strasbourg, a siégé en ligne le 30 mai 2020.

 

Il a désigné Madame Mme Karima ASHADU lauréate du Prix des Arts Contemporary 2020.

La lauréate précise sa position sur le thème du concours :

"my aim is to engage wider international audiences with the distinct perspective of my multi-cultural outlook; being British/ African based in Germany, providing a unique insight into the contemporary zeitgeist of the African continent"

" Mon but est de confronter un large public international à ma propre mise en perspective d'une vision multiculturelle; étant anglo-africaine vivant en Allemagne, je propose un accès unique dans le "Zeitgeist" du continent africain."

 

Biographie :

Karimah Ashadu (née à Londres en 1985) est une artiste anglo-nigériane qui s'exprime dans l'image en mouvement. Sa pratique artistique s'intéresse aux perceptions de soi et du lieu, et aux thèmes du travail et du patriarcat, aux conditions socio-économiques du Nigeria et de l'Afrique de l'Ouest. Ses travaux repensent les notions de valeur et d'indépendance des hommes dans ce contexte.

Sa derniere oeuvre "Brown Goods" (2020) explore le commerce des voitures d'occasion et des produits électroniques entre Hambourg et les pays d'Afrique de l'Ouest du point de vue d'Emeka, une migrante nigériane travaillant sur la tristement célèbre Billstrasse de Hambourg. Emeka a fui le Nigéria en Allemagne pour améliorer sa situation économique mais à son arrivée, il découvre que sa survie sera toute autre .. Ce court métrage est complété par une série de sculptures qui ont été assemblées à partir de matériaux de déchets électroniques ou des pièces d'automobiles.

 

Le travail d'Ashadu a été reconnu par plusieurs prix et bourses, dont le prix "ars viva 2020", le Prix des jeunes talents de la commission de la culture de l'économie allemande au BDI. Ses expositions récentes sont «ars viva 2020», au Kunstverein à Hambourg et à la Galerie für Zeitgenössische Kunst à Leipzig. En 2020, Ashadu a créé sa société de production de films "Golddust by Ashadu", spécialisée dans les films d'artistes sur la culture noire et les thèmes africains. Son travail fait partie de collections publiques telles que le MoMa à New York et la Ville de Genève.

Ashadu vit et travaille à Hambourg et à Lagos.

 

Pour en savoir plus : karimahashadu.com/about-the-artist/

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Federico Delfrati, lauréat du prix 2019, thème "Tous les hommes seront frères"

Le jury composé d’historiens d’art des trois pays organisateurs (France, Allemagne, Italie) s’est réuni en septembre 2019.

Le lauréat du Prix des Arts CONTEMPORARY 2019 est Federico Delfrati, né en 1987 à Legnano en Italie. ll a suivi des études de design, graphisme, et sculpture à Milan et Munich.

Le jury a voté, au sujet du thème "Tous les hommes seront frères" - en vue de l'année Beethoven- pour son œuvre " Friend or foe " ("ami ou ennemi") . Il s'agit d'un jeu de Baby Foot modifié, un objet symbolique : tous les joueurs peuvent tourner toutes les manettes des deux côtés, et tous les personnages du baby foot sont blancs. Chacun peut donc contrôler et diriger le jeu, c'est-à-dire les relations interpersonnelles. Le but du jeu n'est plus une compétition ou victoire entre deux équipes opposées, mais une redéfinition des règles, une coopération entre humains.

Cette œuvre a été votée comme une métaphore de la phrase "Tous les hommes seront frères" issue de la symphonie de Beethoven, devenue l'hymne Européen. Le Rotary Club de Bonn ouvre l'année des festivités à l'occasion de la naissance de Beethoven avec une exposition des travaux de Federico Delfrati dès le 23 novembre 2019 à l'Université de Bonn.

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Désignation des lauréats du prix 2018, thème "L'eau"

Le jury composé d’historiens d’art des trois pays organisateurs (France, Allemagne, Italie) s’est réuni fin août 2018. Il a examiné un panel de 31 artistes européens. Suite à un vote ex-aequo, un second tour de scrutin a été organisé, qui a confirmé les deux mêmes artistes. Pour la première fois le prix ira donc à deux jeunes artistes, Laura OMACINI et Axel GOUALA .

Laura Omacini est italienne, née à Venise et diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Venise où elle vit et travaille actuellement. Elle a fait une année d’études Erasmus à l’Université de Rennes. Voici un aperçu de ses travaux : https://www.flickr.com/photos/150472353@N07/

Axel Gouala est strasbourgeois. Il a fait ses études à la HEAR à Strasbourg, à l’Académie de Bologne en Italie et à la Sorbonne à Paris . Il est actuellement artiste plasticien en résidence à la Fondation Watttwiller, voici son site : http://www.axelgouala.com/

 

La remise du prix s'est faite à Strasbourg le vendredi 5 octobre 2018.  Une exposition des travaux des lauréats aura lieu en juin 2019 à la galerie AEDAEN à Strasbourg .

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Rétrospective du Prix des Arts Contemporary 2017 sur le thème "Panique"

Le terme panique désigne une terreur soudaine, irraisonnée, souvent collective dans des situations de menace existentielle, dans un état urgence.
Le mot vient du dieu antique Pan et de son étonnante apparition mi- animale dans un monde sauvage provoquant des « peurs paniques ».
« Panic room » désigné en anglais le dernier abri lorsqu’une existence est –physiquement ou mentalement -  menacée, ébranlée (bunker, abri …).
Panique peut signifier aussi une profonde angoisse ou un bouleversement émotionnel total lors de l’éruption du divin, du transcendant, du terrifiant, du répugnant.
Depuis toujours l’art et la notion de panique sont liés.
L’art doit se confronter à l’alarmisme, à la manipulation des émotions des masses.

Le jury professionnel qui réunit des professeurs d’université d’histoire de l’art allemands, français et italiens s'est réuni à Bonn fin juillet 2017 et a étudié les 90 dossiers déposés par des artistes du Maroc, de Colombie, d’Inde, de Chine, de Syrie, du Vietnam, d’Ukraine, de Russie, d’Italie, de France et d’Allemagne.

Valentina Jaffé, lauréate 2017

La lauréate 2017 est Valentina Jaffé. Elle travaille comme artiste indépendante à Heidelberg en Allemagne. Son travail (en papier, verre et céramique) traduit des motifs extraits de la nature dans son propre langage esthétique, sous forme de collages, peintures et découpages. Elle a étudié à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste de Karlsruhe avec Nora Schultz et le professeur Ernst Caramelle.

Le sujet « Panique » est repris par V. Jaffé dans ce qu’elle intitule ses « Beau soucis » (handsome worries): des questions emprisonnées dans des tubes en verre, type « éprouvette ». Elle y interroge craintes et doutes, des questions qui préoccupent beaucoup de jeunes artistes. Tel que « Est-ce que je peux décorer votre intérieur avec mes soucis ? », « Pourquoi je peins sans cesse des fleurs ? », » Penses-tu que ton art est meilleur que le mien ? » … En exposant ses interrogations personnelles sous verre, V. Jaffé les regarde elle aussi de l’extérieur.

Voici le site de la lauréate : http://www.valentinajaffe.de/

Elle sera exposée en novembre à Bonn, puis par la suite à Strasbourg et Novara (dates à préciser).


Le deuxième et troisième artistes nominés ex aequo sont Bruno Gadenne, France et Max Kowalewski, Allemagne.

 

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Rétrospective Prix des Arts Contemporary 2016 "Migration"

Combien sommes-nous enfants, petits-fils ou filles de migrants ?
Le phénomène de la migration est aussi ancien que l’humanité, et façonne les sociétés et les cultures. Le Prix Contemporary propose aux artistes d’interroger toutes les facettes de la migration et ses conséquences. A travers les siècles, des hommes, femmes et enfants l’ont vécu, volontairement ou pas. C’est leur chemin de vie qui est au centre de notre réflexion.
Pour la quatrième fois, les Rotary clubs de Bonn et Strasbourg vous invitent ensemble à participer à leur Prix des Arts sur ce thème.

L'exposition se déroulera au printemps 2017 à Strasbourg puis à Bonn en Allemagne.

 

Patrik THOMAS, lauréat 2016

Le jury du Prix des arts "CONTEMPORARY" 2016  - financé par les Rotary Clubs "Bonn" et "Strasbourg", a examiné le samedi 6 mai 2016 les nombreuses (76) candidatures et portfolios.

Le premier prix a été attribué à Patrik THOMAS, un jeune artiste allemand qui propose une installation vidéo intitulée "Hotel Desterro".
La deuxième artiste nominée est Mia BENCUN,
et le troisième artiste nominé est Vincent CHEVILLON.

 

Patrik Thomas. Né à Bad Homburg en Allemagne, a entrepris des études artistiques à Munich et à Lisbonne. Depuis 2013 il a rejoint en tant qu'artiste multimédia la Kunsthochschule München travaillant la caméra; photo  et film. The  Random Collective qu’il a créé a pour objet de construire un lien network fluide entre artistes.

Sa proposition pour le sujet de cette année "Migration" a retenu l’attention du  jury franco-allemand qui a été séduit  par la pertinence de son propos.
Il y propose une série de portraits de refugiés chacun venant d'un horizon diffèrent qui vivent, travaillent  et créent  dans l’arrière-cour d’un ilot d’habitation à Lisbonne.  Il s’y est formée progressivement une "communauté » d’émigrants. Menacés d’expulsion par un opérateur immobilier, ils décident  de migrer vers l’Afrique et ensemble réparent un bus pour cette «immigration d’émigrants » pour se rendre en Guinée-Bissau.
Cette traversée à contre chemin de ces hommes fera l’objet d’un travail artistique de Patrik Thomas où la vidéo jouera un rôle déterminant.

 


Nous félicitons Patrick Thomas et nous réjouissons de  voir son exposition au  printemps 2017 à Strasbourg.
Nous remercions tous les artistes du monde entier d'avoir participé au Prix des arts CONTEMPORARY.

Le sujet "Migration" a motivé des artistes internationaux qui ont souvent puisé dans leur biographie avec un réel engagement.
Le jury de ce prix franco-allemand adresse ses félicitations au lauréat et souhaite à tous les candidats, japonais, iraniens, bosniaques, français, allemand, africains  ... un bel avenir dans la création !

Le jury

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Rétrospective 2015

(cliquer pour agrandir)

Le thème choisi pour l'année 2015 état « Faites vos jeux » … Tout est permis !

Le jury franco-allemand, réuni à Bonn le dimanche 20 septembre 2015, à désigné le lauréat, Lukas MÜLLER qui est Allemand et travaille à Düsseldorf.

Deux autres artistes ont été nominés par le jury, l’artiste Euncheol CHOI en deuxième place et en troisième place Manaf HALBOUNI.

 

Exposition du lauréat à Strasbourg (67) puis Saint-Louis-Huningue (68).

Vernissage à Strasbourg, Eglise du Temple-Neuf, vendredi 6 mai 2016 à 20h00 (pour en savoir plus)

 

Lukas MÜLLER, lauréat 2015

Remise du prix à Lukas Müller

Lukas Müller, lauréat du prix des arts “ CONTEMPORARY” 2015, est un jeune artiste allemand, au regard vif, inquisiteur, que l’on retrouve dans le travail qu’il vient de consacrer à Strasbourg. Ainsi a-t-il sillonné les rues de Strasbourg, arpenté ses quartiers et observé ses places, pour collecter des images saisies aux archives de la ville, des morceaux d’affiches et comme il aime – ce depuis des années - ramasser,  glaner des papiers jetés dans la rue. Toute cette documentation lui sert pour d’inhabituels  « collages ». Ses œuvres se veulent comme une « mise en abime » de ces humbles bouts de papier qui par la magie du numérique et du graphisme l’aident à construire un tableau. Dans l’assemblage de ces traces de vie quotidienne se développe alors une narration que chacun lit, s’approprie à sa manière. Alors se forme un lien entre un lieu, ses habitants, des identités, des écritures  … comme des traces certaines d’une grande mémoire.
Le critique italien Germano Celant souligne à propos de l’échange mutuel entre l’œuvre et son contexte : « L’art crée un espace environnemental, et de même, l’environnement crée l’art ».
De plus cette approche, chez Lukas Müller, par la « mise en page » visuelle des éléments qu’il crée, pose également la question de la vérité de notre vision, en s’interrogeant sur une possible « simulation du récit » de notre réalité.

Le 27 nov. 2015 à l’ occasion du vernissage de son exposition au Paul-Clemen-Museum, dans l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de Bonn (Kunsthistorisches Institut der Universität Bonn, Regina-Pacis-Weg 1, 53113 Bonn), Lukas Müller a reçu le prix des arts “ CONTEMPORARY” 2015. Il est décerné par un jury franco-allemand, composé d’historiens d’art des deux universités, qui a choisi ce jeune plasticien, parmi plus d’une centaine d’artistes internationaux.

 Lukas Müller, né à Kassel en 1986, a fait ses études jusqu’en 2013 à la Kunstakademie Düsseldorf en Allemagne auprès des professeurs et peintres Albert Oehlen et Andreas Schulze. Les travaux actuels de L. Müller, exposés à Bonn, sont imprégnés d’une visite à Strasbourg. Sa future exposition à Strasbourg – à l’inverse-  aura pour sujet des œuvres inspirées par la ville de Bonn. Cependant le public strasbourgeois pourra découvrir à son tour les travaux suscités par Strasbourg.

le lauréat du prix des arts 2015

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Rétrospective 2014

Le Rotary Club Strasbourg et le Rotary Club Bonn qui ont organisé le du Prix des Arts 2014, lui ont donné cette année pour thème "Nature : construction - reconstruction".

Benjamin JUST, lauréat

Le prix des arts CONTEMPORARY 2014 a été décerné à l'artiste Benjamin JUST, étudiant strasbourgeois et jeune sculpteur de 25 ans.
 
Le jury franco-allemand (composé d'historiens d'arts français et allemands)  a retenu parmi 131 candidats, cet artiste pour la qualité de ses travaux :  sa proposition répond parfaitement au sujet du prix CONTEMPORARY de cette année qui est "Construction et reconstruction".
Benjamin Just, de formation ébéniste, diplômé de l'école Boulle, Paris, poursuit actuellement des études à la Haute Ecole des Arts du Rhin, à Strasbourg.
 
Son œuvre comporte de grandes sculptures contemporaines en bois mais aussi des travaux en verre suite à un travail avec les verriers à Meisenthal .
Sa proposition artistique au prix CONTEMPORARY - porté par les Rotary Club de Bonn, Strasbourg et St Louis-Huningue- porte sur  la relation de l'homme avec la nature.
La relation "d'amour" entre l'être humain et la nature est au cœur de son parcours.
L 'œuvre qui a été primée souligne à quel point l'homme peut instrumentaliser et exploiter la nature aujourd'hui.
Le prix CONTEMPORARY (doté de 5000 euros) organisera une exposition des travaux de Benjamin Just à Strasbourg, à Bonn en Allemagne et à St Louis-Huningue, en 2015.

Morcellement, 2013

 
"Le passé n'est pas encore obsolète et le futur n'est pas encore parfait ... "
déclare ce jeune artiste qui souhaite mettre en lumière la surconsommation actuelle, et qui propose une réflexion sur la manière de "réinventer" notre rapport à la nature.
Il fait dialoguer dans ses travaux des techniques classiques et des matériaux modernes, afin d'exprimer sa préoccupation de l'homme moderne qu'il estime "coupé de la nature".
Ses travaux proposent des objets inattendus et sensuels, voire des environnements interactifs,  afin de nous rendre attentifs aux "Murmures" des arbres, à la "Respiration" des plantes qu'il aime écouter, dessiner, sculpter et photographier.
Benjamin Just travaille en "Enfeuilleur" vigilant comme il dit, attentif à une nature qui est de plus en plus "une nature de série" globalisée, organisée par l'homme. Alors que chaque arbre pour Benjamin Just est un être singulier "qui cache une âme".

Dossier de présentation

Site internet de l'artiste : www.benjaminjust.com

Second (h)être, 2013

 

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Rétrospective 2013 - Une évolution majeure

Un accord a été signé entre le rotary club de Bonn et celui de Strasbourg (article en langue allemande) : notre " Prix des arts " est désormais franco-allemand. L'exposition se déroulera à tour de rôle à Bonn et à Strasbourg. Le jury de niveau universitaire est franco-allemand. Cet accord est la signature d'une longue amitié avec notre club partenaire à Bonn, et nous permet de concrétiser ensemble une réelle action, et ce dans l'année européenne 2013 sous le signe de l'anniversaire du traité de l'Elysée, cinquante années d'amitié et de paix entre nos deux peuples.  

Hannah SCHNEIDER, lauréate en 2013

Le président Robl (Rotary Club Bonn) et le président Weber (Rotary Club Strasbourg) lors de la remise du prix à la jeune artiste Hannah Schneider

Le prix des Arts des Rotary Clubs Bonn et Strasbourg, doté de 5000 €, a été attribué à l'artiste Hannah Schneider. Pouvaient participer à ce concours de jeunes artistes de moins de 40 ans. Soixante-quatre candidatures venues d'Europe, du Japon et de Chine sont ainsi parvenues aux rotariens.

Le prix a été remis le 22 novembre 2013 à l'Institut d'Histoire de l'Art de l'Université de Bonn, qui à cette occasion accueille également une exposition des oeuvres de cette artiste.

Hannah Schneider, née en 1984, a étudié la sculpture à l'école supérieure Alanus de Alfler, avant de devenir élève en maîtrise à l'Ecole d'Art Créatif de Dresde. Elle travaille actuellement dans la maison des ateliers qui fait partie du Bonner Kunstverein (Club des Arts).

Le thème choisi pour ce concours était celui de "l'Amitié".

Hannah Schneider a voulu transposer ce thème par des installations dans trois villes le long du Rhin, donc reliées par l'eau. Ellle essaie par ailleurs de relier ses travaux à des mythologies anciennes. Elle parle ainsi d'une amitié à la fois transculturelle et contemporaine, mais qui a traversé les époques de l'histoire.

(traduction d'un article publé le 02 octobre 2013 sur le site de la ville de Bonn

L'oeuvre, initialemnt dévoilée dans les locaux du prestigieux Kunstverein à Bonn, a été présentée le jeudi 24 avril 2014 au Temple-Neuf à Strasbourg, avant installation à Saint-Louis (Haut-Rhin).

 

 

 

 

 

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Rétrospective 2012 - 14° Prix des Arts du Rotary Club Strasbourg "Songe d'une nuit d'été"

De gauche à droite : Fantine Andres (1er prix), Annabel Schenck (2° prix), Axel Sanson (3° prix), Antoinette Spielmann (Rotary-Club Strasbourg), Sophie Le Hire (prix d'encouragement) et Gabriel Micheletti (parrain du 14° Prix des Arts)
les lauréats et leurs parrains

Vendredi 22 juin 2012, 18h00, galerie Bertrand Gillig : en présence d'un nombreux public, les lauréats du concours se sont vus décerner leurs prix. Etaient en particulier présents Francis Gissinger, président du Rotary Club de Saint-Louis Huningue qui est associé au Rotary Club Strasbourg, et une importante délégation du Rotary Club de Bonn qui envisage de se joindre aux deux clubs alsaciens l'an prochain.
Le président du Rotary Club Strasbourg Vlad Constantinesco et le parrain de l'exposition, l'artiste Gabriel Micheletti, ont été heureux de distinguer Fantine Andres (1er prix), Annabel Schenck (2° prix) et Axel Sanson (3° prix). Un prix d'encouragement a été remis à Sophie Le Hire.

Pour voir l'intégralité des photos, cliquez sur ce lien


Sur la photo, de gauche à droite : Fantine Andres (1er prix), Annabel Schenck (2° prix), Axel Sanson (3° prix), Antoinette Spielmann (Rotary-Club Strasbourg), Sophie Le Hire (prix d'encouragement) et Gabriel Micheletti (parrain du 14° Prix des Arts)

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Rétrospective 2011 - 13ème prix des arts du Rotary-club de Strasbourg "Rhythm is life"

le président Antoine Hepp remet le premier prix à la lauréate en présence de Godwin Hoffmann, parrain de l'exposition


Vendredi 20 mai 2011 les lauréats du concours réservé aux artistes de moins de 40 ans ont été récompensés lors du vernissage de l'exposition.

En préambule à l'annonce des résultats, le parrain, Godwin Hoffmann, artiste plasticien et musicien, commenta le thème du concours de cette année "Rhythm is life". Prenant le message dans sa proposition contraposée, il affirma sans hésitation qu'une vie sans rythme serait tout simplement affreuse, invivable, inhumaine, intolérable. Il releva que l'expression du rythme avait diversement été traduite par les artistes au travers de mouvements de danse, d'une organisation spatiale ou par une expression graphique.

Sur près de 60 dossiers reçus, c'est à Stéphanie Kristofic que revient le prix du Rotary club de Strasbourg.

Le second prix, attribué par la Fondation de France, est décerné à Mathilde Caylou.

Quant au prix décerné par le Rotary-Club de Saint-Louis-Huningue, associé depuis plusieurs années au club de Strasbourg, il est attribué à Brice Bauer.

Stéphanie Kristofic, Dancefloor 2, acrylique sur toile

Stéphanie Kristofic, 35 ans

 

La lauréate s'intéresse depuis toujours au corps humain et à son langage. Elle cherche à en capter l'expressivité pour tenter de comprendre ce qui se joue entre âme et corps.

La démarche de Stéphanie est originale : sans avoir de formation de danseuse, elle organise des performances d'expression corporelle projetée sur un écran dépoli grâce à un jeu d'éclairage à contre jour. Ce type d'événement, créé en direct devant ses spectateurs, est consciemment vécu par l'artiste comme une mise en danger, qui provoque en elle beaucoup d'émotion, source d'une inspiration créatrice restituée ensuite sur toile dans le calme de son atelier. Les toiles essentiellement monochromes, traduisent au travers de traits simples mais précis les mouvements, les formes, la grâce. Parfois une touche de couleur qui attire le regard fait penser aux notes de la musique qui accompagne la performance artistique.

Plus d'informations sur le site de l'artiste http://www.art-kristofic.com/

 

Reflet d'horizon, Mathilde Caylou, pâte de verre

Mathilde Caylou, 26 ans

 

Artiste verrier, souffleuse de verre, Mathilde a choisi une matière magnifique, pure, exigeante pour exprimer ses talents d'artiste. Dans le domaine des arts, le verre est une matière toute jeune : ce n'est qu'à partir des années 1950 que le matériau, jusque-là utilitaire, devient moyen d'expression.

Matilde nous présente de très jolies créations, au premier abord simples, lisses, pures, lumineuses, mais aussi subtiles, complexes, rugueuses, techniques.

http://www.mathildecaylou.com/

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(sans titre) Brice Bauer, technique mixte sur papier

Brice Bauer, 32 ans

 

Brice présente différentes créations réalisées sur papier.

 Résolument contemporaines, les œuvres de l'artiste jouent sur le contraste monochrome et le mouvement. Des impressions sépia se dégagent, le geste est sûr et énergique.  

 

 

 

 

 

L'exposition qui était visible à la galerie Bertrand Gillig http://www.bertrandgillig.fr/ a ensuite été transférée à Sant-Louis (68)

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